A la suite de Saint Jean
La grâce propre de la Communauté Saint Jean est de vouloir vivre aujourd'hui ce que l’apôtre saint Jean est pour l'Eglise. Les écrits johanniques (Evangile, Épîtres et Apocalypse) sont pour la Famille Saint Jean ses écrits fondateurs. Leur vie religieuse trouve ainsi sa racine dans la personne même de saint Jean qui fut le disciple bien-aimé. A la suite de saint Jean, ils désirent ancrer leur vie de prière dans la contemplation du Verbe à travers l’oraison silencieuse, l’eucharistie quotidienne et la prière des heures. Cette contemplation les invite à demeurer dans l’amour du Seigneur et à vivre dans la vie communautaire une authentique charité fraternelle. Saint Jean les invite aussi particulièrement à "marcher dans la Lumière" (1Jn 1,7), c’est pourquoi leur vie religieuse est marquée par la recherche de vérité ordonnée par les 3 sagesses (philosophique, théologique et mystique). Enfin, cette vie d’adoration, de recherche de vérité se transmet dans l’annonce de l’Evangile. Ainsi, ils peuvent ‘suivre le Christ partout ou il va’ en particulier dans sa vie apostolique. Ainsi, à la suite de l'Apôtre bien-aimé ils consacrent leur intelligence au Christ, lui qui est la Vérité (Jn14,6). C'est au sein de l'Ecole Saint Jean qui est la seule œuvre de la communauté que les frères sont formés. Cette école est aussi le lieu, propre à chaque prieuré, où les frères peuvent partager aux laïcs un enseignement ou une formation suivie. |
Maître, où demeures-tu?« Le désir profond de toute la vie de Jean, c’est d’être celui qui demeure auprès de l’Agneau, celui qui vit avec lui dans la plus grande proximité. C’est sa vocation, et c’est le désir le plus profond de son cœur : « Maître, où demeures-tu ? » Jésus répond, avec un très grand réalisme : « Venez et voyez. » On ne peut pas expliquer où il demeure, on ne peut que le découvrir, et le découvrir dans le silence. La vocation de Jean, dès le point de départ, est donc bien un lien personnel avec Jésus, un lien d’amour. Demeurer auprès de l’Agneau, être avec lui, auprès de lui, être le plus proche possible de lui, voilà ce qu’il y a de plus radical dans la vocation chrétienne ». P. MARIE-DOMINIQUE PHILIPPE. Les trois sagesses. Editions du Jubilé 1994, p.391 Le théologien « Dans le groupe de ses disciples, le Fils s’en est choisi un qu’il aimait particulièrement et dont les écrits témoignent que lui également – sorte d'archétype de la Compagnie de Jésus - aimait particulièrement son : Jean. Interprète le plus profond du mystère du Christ, il fut désigné par l’Église ancienne comme le théologien par excellence ; au point culminant de son œuvre rédemptrice sur la croix, Jésus, par une disposition vraiment testamentaire, lui confia sa Mère, afin qu’à eux deux ils forment la cellule vivante primitive de son Église ». H.U. VON BALTHASAR, L’Institut Saint Jean. Genèse et principes. P. Lethielleux Paris 1986, p. 98. |
Etre un autre Jean"Il faut oser dire que de toutes les Écritures, les Évangiles sont les prémices et que, parmi les Évangiles, les prémices sont celui de Jean, dont nul ne peut saisir le sens s’il ne s’est renversé sur la poitrine de Jésus et n’a reçu de Jésus Marie pour Mère. Et pour être un autre Jean, il faut devenir tel que, tout comme Jean on s’entende désigner par Jésus, comme étant Jésus lui-même." ORIGÈNE Jean, le contemplatif « Jésus à confié Jean à la Vierge Marie pour qu’il soit comme son fils et la Vierge obéissante va lui faire vivre à Ephèse ce qu’elle a fait vivre à Jésus à Nazareth, en le faisant grandir de la même manière, comme pendant les 30 années de vie cachée à Nazareth. La « Maison de Marie » à Ephèse est donc un peu comme le premier monastère où Jean prend le temps d’approfondir puissamment le mystère du Christ, avec Marie, dans une vie de silence, de prière et de contemplation qui aura une immense postérité puisque toute l’Eglise mariale, l’Eglise des religieux et religieuses, centrée sur la vie de prière, la contemplation et l’approfondissement du mystère du Christ, loin du monde, dans le silence d’une vie cachée se rattache d’une certaine manière à ce qu’ont vécu Marie et Jean. Les premiers moines appelaient Jean leur « père », comme Evagre le Pontique le mentionne, et Epiphane de Salamine confirme qu’ils se réunissaient « pour imiter la vie de Marie et Jean à Ephèse » (règle monastique des Agapètes). Par la suite, Saint Augustin et beaucoup d’autres désigneront en Saint Jean le modèle de la vie contemplative : « Jean est à l'origine de notre plus haute spiritualité. Comme lui, les "silencieux" connaissent ce mystérieux échange de cœurs, invoquent la présence de Jean et leur cœur s'enflamme» ATHENAGORAS, Patriarche œcuménique de Constantinople (« Dialogues avec Athenagoras » O. Clément Turin 1972, p. 159). |
L'aigle« Cet évangéliste a choisi de préférence, comme thème de son livre, la divinité du Sauveur, selon laquelle il est égal à son Père et Fils unique de Dieu; c'est pourquoi Jean a été comparé à un aigle, parce que l'aigle est, de tous les oiseaux, celui qui s'élève le plus haut dans les airs. Apportez donc une extrême attention à écouter la suite de cet Evangile: je vous en expliquerai successivement tous les textes, comme le Seigneur me permettra de le faire ». SAINT AUGUSTIN Jean, fils de Marie « Le nom du disciple était Jean. C’est précisément lui, Jean, fils de Zébédée, apôtre et évangéliste, qui entendit les paroles du Christ venant du haut de la Croix : « Voici ta mère ». Auparavant, le Christ avait dit à sa Mère : « Femme, voici ton Fils ». C’était là un testament admirable. En quittant ce monde, le Christ donna à la Mère un homme qui serait pour elle comme un fils : Jean. Il le lui confia. Et par la suite de ce don, de cette remise entre ses mains, Marie devint la mère de Jean. La mère de Dieu est devenue la mère de l’homme. A partir de cette heure-là, Jean la « prit chez lui » et il devint sur terre le gardien de la Mère de son Maître ; c’est en effet pour des enfants un droit et un devoir de prendre soin de leur mère. Mais Jean devient surtout, par la volonté du Christ, le fils de la Mère de Dieu. Et à travers Jean, tout homme devint son fils à elle. » SAINT JEAN-PAUL II (Homélie de la messe du 13 mai 1982 à Fatima) |
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La paroisseLa paroisse s’inscrit au coeur d’un quartier populaire et multi-culturel du centre-ville de Genève.
Depuis 1986, les frères de saint Jean sont au service de la communauté paroissiale, dans l’église saint Francois de Sales construite en 1904. Avec passion, nous associons l’ensemble des paroissiens pour la croissance personnelle de chacun, en nous mettant au service de notre quartier. Nous sommes rassemblés autour d’une vision commune : « à l’image des premières communautés chrétiennes, apporter une contribution spécifique à la construction et à la vie de notre cité ». C’est en vivant des sacrements, réunis autour de la célébration de l’Eucharistie ; mais aussi dans l’engagement auprès des groupes que nous permettons à chacun de vivre une croissance spirituelle. La communauté paroissiale souhaite vivre son engagement spirituel dans l’attention au quartier. |
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